A l’occasion de la présentation de vœux des familles fondatrices de Bamako, des autorités religieuses et des forces vives de la nation à Assimi Goïta, ce dernier en a profité pour dévoiler les réseaux mafieux de corruption qui gangrènent la marche du Mali vers le développement. C’était ce dimanche 1er janvier 2023 dans la salle de banquets du Palais de Koulouba.

Un fait rare chez le président de la transition malienne mais très salutaire pour la suite de la transition. Jamais le président Assimi n’a été aussi volubile que lors de cette rencontre de présentation de vœux.

Après avoir salué les actions des autorités, les différents intervenants ont abordé les défis concernant la paix, l’école, l’esclavage par ascendance, la lutte contre la corruption, le projet de Constitution et les élections. C’est un président de la transition qui rassure avoir pris bonne note des préoccupations de ses compatriotes.

S’il y a un mal qui ronge le plus le Mali et freine son développement, c’est bien la corruption. En matière de corruption, le Mali était devenu, dans ces dernières années, un bel exemple. Depuis leur installation à la tête du pays en août 2020, contre ce mal, le travail des autorités du Mali n’a pas été de tout repos. Parlant de la lutte contre ce fléau, le président Goïta s’est réjoui de la récupération des fonds de l’Etat. Ce qui, dit-il, a permis le payement des salaires et l’achat des équipements malgré l’embargo.

Selon lui, la lutte contre la corruption a fait tache d’huile. « C’était le partage des biens entre quelques personnes, la passation de marchés dans les conditions douteuses. C’est la transition qui s’est engagée contre tout cela pour faire face aux défis de l’heure », a martelé le président de la transition.

Il a mentionné les trois principes clés qui guident la transition. Il s’agit, dit-il, du respect de la souveraineté du Mali, du respect des choix stratégiques et du partenariat opéré par le Mali et la défense des intérêts du peuple malien dans  les prises de décision.

A noter qu’Assimi sollicite le concours de tous pour la réussite de la transition. Pour ce faire, il en appelle à la tendresse des syndicats en leur demandant de sursoir aux différentes revendications. Il reconnaît pour autant que c’est un droit pour les travailleurs mais, mais à l’entendre, le moment ne s’y prêtent pas.

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