20 janvier 1961-2023, l’Armée malienne a 62 ans. Comme ces dernières années, la célébration de cet anniversaire intervient dans un contexte marqué par la lutte contre les Groupes armés terroristes sur l’ensemble du territoire national.

Certes, la menace terroriste est toujours dans notre pays, mais il faut reconnaitre que la peur a changé de camp depuis que les Forces de défende et de sécurité (FDS) ont été dotées d’équipements et de matériels modernes par les autorités de la Transition qui ont fait de la sécurité des Maliens et de leurs biens la priorité des priorités.

Des aéronefs, des drones de combat, des radars et des véhicules blindés ont été mis à la disposition des FDS dont la montée en puissance ne souffre d’aucune contestation. Résultat de cette évolution qualitative de l’Armée : un millier de terroristes ont été éliminés l’an dernier. Plusieurs bases et plots logistiques de l’ennemi ont été également détruits.

Si l’Armée monte en gamme dans les actions militaires, elle réalise aussi des avancées significatives dans le domaine du social, c’est-à-dire, la prise en charge des soldats blessés et l’appui nécessaire aux ayants droit de ceux qui sont tombés au champ d’honneur. La culture du social et de l’humanitaire est, aujourd’hui, une réalité au sein des FDS.

Dans ce cahier spécial consacré à la célébration de la fête de l’Armée, nous avons surtout mis en exergue les actions sociales des FDS à l’endroit des orphelins, veuves et blessés de guerre. Tout comme les actions civilo-militaires sur le front. À ce propos, pour paraphraser le commandant de la zone de Défense n°1 de Gao, le colonel Issa Bagayoko, «même si l’Armée n’est pas une structure humanitaire, elle est tout de même une force républicaine investie pour une mission régalienne qui est de défendre la souveraineté, de sécuriser les populations et de les assister sur le plan humanitaire».

L’officier supérieur signale que l’Office national des pupilles du Mali (Onapuma) et la Direction du service social des armées (DSSA) s’activent beaucoup dans la prise en charge des orphelins, veuves et blessés de guerre. Les différents témoignages récoltés auprès des intéressés sont la preuve que ceux qui sacrifient leur vie pour la patrie ne seront plus oubliés. En effet, les enfants des militaires tombés au champ d’honneur figurent parmi les pupilles de la Nation. Par conséquent, ils sont pris en charge par l’État à travers l’Onapuma.

Quant aux blessés de guerre, ils sont surtout épaulés par la Direction du service social des armées. La DSSA accompagne aussi les familles des soldats tombés au front à organiser les funérailles. Elle les aide à constituer les dossiers pour l’obtention des droits (capital de décès, mutuelle, pension, indemnité forfaitaire de 10 ans).

L’Armée intervient aussi régulièrement pour apporter de l’aide aux populations affectées par l’insécurité en leur fournissant des vivres et des non vivres. Sans compter les soins médicaux. Ces actions civilo-militaires sont fréquentes dans les régions où les groupes terroristes sont beaucoup plus actifs. Ainsi, des centaines de tonnes de céréales et des lots de médicament ont été acheminés aux populations de ces zones par les Forces de défense et de sécurité par voies aérienne et terrestre.

Toutes ces actions sont soutenues évidemment par les autorités. Lors de son adresse à la Nation à l’occasion du nouvel an, le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, tout en saluant les succès de l’Armée sur les forces du mal, a aussi apprécié la résilience des autres services publics et l’ensemble des Maliens face aux épreuves du temps. Leur sacrifice ne sera pas vain. L’objectif final étant de permettre le retour de la paix et de la quiétude dans notre «Maliba».

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