– Un verdict en appel qui risque de le priver d’une candidature à la présidentielle de 2024.
La cour d’appel de Dakar a condamné, lundi, l’opposant Ousmane Sonko, leader des « Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité » (Pastef), à une peine d’emprisonnement de six mois avec sursis. Sonko a été reconnu coupable de diffamation et d’injure publique envers le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang.
En première instance, le tribunal avait infligé à Sonko une peine de prison de deux mois avec sursis et le versement de 200 millions de francs CFA (333 mille dollars US) à la partie civile.
Non satisfaits de la sentence prononcée, le parquet et la partie civile avait interjeté appel.
Avec ce verdict, le leader des Pastef, qui n’a pas assisté au procès, voit ses chances de participer à la présidentielle de 2024 compromises. Selon l’article 29 du code électoral, les personnes condamnées à plus de trois mois d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement d’une durée supérieure à six mois avec sursis seront retirées des listes électorales; ce qui les rend inéligibles de facto.
Arrivé troisième à la présidentielle de 2019 avec 15% des voix, le leader des Pastef affirme que ce procès ne vise qu’à l’écarter de la présidentielle de 2024.