Les efforts diplomatiques continuent pour tenter d’arracher un cessez-le-feu éthiopien, et pour la première fois, le gouvernement éthiopien et la coalition rebelle semblent prêts à envisager une cessation des hostilités. S’il est encore trop tôt pour parler de dialogue, il paraît clair qu’un arrêt des combats est désormais envisageable, après la visite des envoyés de l’Union africaine et de l’ONU au Tigré.

Cette fois, il semble bien qu’un canal de discussion soit ouvert entre le gouvernement d’Addis-Abeba et les rebelles tigréens du TPLF. Depuis une semaine, les réunions s’enchaînent dans la capitale éthiopienne, en coulisses.

Mais dimanche 7 novembre, deux diplomates de haut rang se sont rendus au Tigré, dans la capitale régionale Mekele, une première depuis les efforts de médiation.

Il s’agit de l’émissaire de l’Union africaine Olusegun Obasanjo, et du directeur de l’agence humanitaire de l’ONU Martin Griffiths. Le voyage a été confirmé par le TPLF, mais les discussions sont pour l’instant confidentielles.

De son côté, l’émissaire américain se serait déplacé à Nairobi, pour lui aussi discuter des conditions d’un cessez-le-feu.

Le même jour, à Addis-Abeba, des habitants s’étaient rassemblés à la demande des autorités pour soutenir l’effort de guerre. Mais une voix inattendue est venue, au contraire, plaider pour des négociations : le célèbre chanteur Tariku Gankisi a demandé aux Éthiopiens d’arrêter le conflit fratricide et de se retrouver autour de la table pour « négocier ».

Source: RFI

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