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Le roman de Mohamed Mbougar Sarr, « La plus secrète mémoire des hommes », remporte le Prix Goncourt 2021. Une consécration pour l’auteur sénégalais de 31 ans.

Il devient le deuxième africain et le premier subsaharien à remporter ce prestigieux prix.

En 1988, l’auteur marocain Tahar Benjelloun était sacré avec son roman La Nuit sacrée. C’est le premier africain à remporter ce prix.

L’auteur, 31 ans, a déjà à son actif cinq romans et plusieurs nominations à des prix prestigieux.

Il se fait remarquer à l’âge de 23 ans grâce à une nouvelle intitulée La Cale, d’ailleurs récompensé du prix Stéphane-Hessel.

Un an plus tard, son roman « Terre ceinte » reçoit le prix Ahmadou Kourouma et le Grand Prix métis pour ce premier roman du jeune sénégalais.

Que raconte « La plus secrète mémoire des Hommes »?

Le livre est centré sur la fascination qu’un mystérieux auteur T.C. Elimane exerce sur un jeune écrivain sénégalais, Diégane Latyr Faye.

Publié en en 1938, le chef-d’œuvre de cet auteur inconnu, « le Labyrinthe de l’inhumain » lui a valu les éloges et le surnom de «Rimbaud nègre».

Toutefois, le mystérieux auteur va tomber de son piédestal quand il sera accusé de plagiat.

Le roman mélange plusieurs récits et passe de la réalité à la fiction.

Qui est Mohamed Mbougar Sarr?

Né à Diourbel à l’est de Dakar, la capitale du Sénégal, le jeune auteur est fils de médecin.

L’amour du récit, de raconter une histoire, il le tire des personnages féminins qui l’entourent durant. enfance.

 »J’ai aussi grandi avec beaucoup de femmes autour de moi qui ont assuré une grande partie de mon éducation, et singulièrement de mon éducation littéraire. Ce que je veux dire par là, c’est que les premiers récits que j’ai entendus m’étaient souvent fait par des femmes, ma mère, mes grand-mères, mes cousines, mes tantes, etc.  », confie le romancier à TV5monde.

L’auteur sénégalais Mohamed Mbougar Sarr est lauréat du Grand prix du roman Metis 2015 pour son livre « Terre ceinte »

L’écriture s’est donc facilement imposée à lui d’autant plus qu’il la considère comme  »une obsession ».

 »Mon obsession, c’est la littérature. Pour moi, la littérature est un point de vue sur le monde. Entre la littérature et la vie, on est dans la même énergie », déclare-t-il.

Mouhamed Mbougar Sarr n’en finit pas pour autant d’attirer l’attention sur ses écrits.

Source BBC

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