Réuni mercredi à Abidjan, le comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), a annoncé l’envoi d’une délégation en Côte d’Ivoire et au Mali pour « un dénouement heureux » du différend né de l’arrestation des 49 militaires ivoiriens au Mali.

Le comité interparlementaire s’est dit « vivement préoccupé » et a appelé « les hautes autorités de ces deux pays au dialogue ». Il s’engage de «se servir de la diplomatie parlementaire afin d’aboutir au règlement pacifique de ce différend opposant les deux états frères », selon une résolution lue par Sana Kandé, premier secrétaire permanent.

Depuis Le 10 juillet dernier en effet, le gouvernement de la transition du Mali avait annoncé l’interpellation de quarante-neuf (49) militaires ivoiriens à Bamako, dont une trentaine appartenant aux forces spéciales, qualifiés de mercenaires.

Le 15 août dernier, ces soldats ont été jugés et inculpés pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État » par le juge d’instruction du Pôle anti-Terrorisme de Bamako.

Malgré cette condamnation, les autorités ivoiriennes rassurent que les 49 militaires ivoiriens « injustement arrêtés » sont « régulièrement inscrits dans l’effectif de l’Armée ivoirienne et se trouvaient au Mali, dans le cadre des opérations des Éléments Nationaux de Soutien (NSE) ».

Pour le règlement de l’affaire, le Togo a offert sa médiation, de même que plusieurs autres organisations.

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