L’ONU lance un appel pour le débarquement urgent des réfugiés et migrants bloqués en Méditerranée
– Selon le HCR et l’OIM, près de 600 personnes se trouvent encore sur des navires d’ONG après avoir été secourues dans les eaux maltaises et libyennes
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont de nouveau exhorté les gouvernements européens, lundi, à offrir rapidement une solution pour les personnes qui se trouvent encore sur les navires des ONG en Méditerranée centrale.
Dans une déclaration commune, les deux organisations ont indiqué que leur appel visait à permettre le débarquement immédiat de près de 600 personnes qui se trouvent encore sur des navires d’ONG après avoir été secourues dans les eaux maltaises et libyennes en Méditerranée centrale.
Au moins 1 337 personnes ont été portées disparues sur la route migratoire de la Méditerranée centrale cette année, selon le rapport de l’OIM sur les migrants disparus.
La plupart des 88 000 personnes qui sont arrivées par la mer en Italie en 2022 ont été secourues par les garde-côtes italiens et d’autres navires de sauvetage affrétés par l’État italien, ou sont venues de manière autonome, alors que 15 % ont été secourues par des navires d’ONG.
« Nous saluons les efforts de l’Italie dans le débarquement des quelque 400 personnes, les plus vulnérables à bord de l’Humanity 1 et du Geo Barents, notamment des enfants voyageant seuls et d’autres nécessitant des soins médicaux urgents « , indique le communiqué, ajoutant : « Cependant, il est urgent de trouver une solution pour tous les autres survivants qui se trouvent encore à bord des quatre navires en mer. »
** Survivants en mer
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et l’OIM ont déclaré que, malgré des efforts continus de sensibilisation, les survivants, dont certains sont en mer depuis deux semaines, restent bloqués à bord des quatre navires de recherche et de sauvetage d’ONG dans les eaux internationales.
Ils ont précisé que 234 personnes se trouvent encore sur le Ocean Viking, 217 sur le Geo Barents, 35 sur le Humanity 1, et 88 autres sur le Rise Above.
« Les personnes en détresse doivent être débarquées rapidement, sans plus attendre », indique la déclaration.
Et d’ajouter : « Nous appelons les États de la région à protéger la vie des personnes secourues en mettant fin à l’impasse actuelle et en offrant un lieu sûr pour le débarquement. »
Les agences de l’ONU ont déclaré que le débarquement en toute sécurité devrait être suivi d’un partage significatif des responsabilités entre tous les États concernés, par le biais d’accords régionaux de coopération.
Tous les États côtiers pourraient alors s’acquitter de leurs responsabilités en matière de recherche, de sauvetage et de débarquement.
« Une approche fragmentaire et inadaptée de la question de la haute mer, qui continue à négliger les États côtiers, ne peut être poursuivie et n’est pas viable », ont déclaré les deux organismes des Nations unies, soulignant que la priorité doit être de sauver des vies et de respecter la dignité humaine.
« Les personnes arrivant de Libye ont, dans de nombreux cas, subi de graves abus et des violations des droits de l’homme », indique la déclaration.
Et de conclure : « Les fragilités de tous les migrants et réfugiés qui traversent la Méditerranée – y compris les enfants accompagnés et non accompagnés, les victimes de la traite et les survivants de la torture – doivent être identifiées pour activer les mécanismes nationaux et internationaux de protection et d’accueil… ».
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont de nouveau exhorté les gouvernements européens, lundi, à offrir rapidement une solution pour les personnes qui se trouvent encore sur les navires des ONG en Méditerranée centrale.
Dans une déclaration commune, les deux organisations ont indiqué que leur appel visait à permettre le débarquement immédiat de près de 600 personnes qui se trouvent encore sur des navires d’ONG après avoir été secourues dans les eaux maltaises et libyennes en Méditerranée centrale.
Au moins 1 337 personnes ont été portées disparues sur la route migratoire de la Méditerranée centrale cette année, selon le rapport de l’OIM sur les migrants disparus.
La plupart des 88 000 personnes qui sont arrivées par la mer en Italie en 2022 ont été secourues par les garde-côtes italiens et d’autres navires de sauvetage affrétés par l’État italien, ou sont venues de manière autonome, alors que 15 % ont été secourues par des navires d’ONG.
« Nous saluons les efforts de l’Italie dans le débarquement des quelque 400 personnes, les plus vulnérables à bord de l’Humanity 1 et du Geo Barents, notamment des enfants voyageant seuls et d’autres nécessitant des soins médicaux urgents « , indique le communiqué, ajoutant : « Cependant, il est urgent de trouver une solution pour tous les autres survivants qui se trouvent encore à bord des quatre navires en mer. »
** Survivants en mer
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et l’OIM ont déclaré que, malgré des efforts continus de sensibilisation, les survivants, dont certains sont en mer depuis deux semaines, restent bloqués à bord des quatre navires de recherche et de sauvetage d’ONG dans les eaux internationales.
Ils ont précisé que 234 personnes se trouvent encore sur le Ocean Viking, 217 sur le Geo Barents, 35 sur le Humanity 1, et 88 autres sur le Rise Above.
« Les personnes en détresse doivent être débarquées rapidement, sans plus attendre », indique la déclaration.
Et d’ajouter : « Nous appelons les États de la région à protéger la vie des personnes secourues en mettant fin à l’impasse actuelle et en offrant un lieu sûr pour le débarquement. »
Les agences de l’ONU ont déclaré que le débarquement en toute sécurité devrait être suivi d’un partage significatif des responsabilités entre tous les États concernés, par le biais d’accords régionaux de coopération.
Tous les États côtiers pourraient alors s’acquitter de leurs responsabilités en matière de recherche, de sauvetage et de débarquement.
« Une approche fragmentaire et inadaptée de la question de la haute mer, qui continue à négliger les États côtiers, ne peut être poursuivie et n’est pas viable », ont déclaré les deux organismes des Nations unies, soulignant que la priorité doit être de sauver des vies et de respecter la dignité humaine.
« Les personnes arrivant de Libye ont, dans de nombreux cas, subi de graves abus et des violations des droits de l’homme », indique la déclaration.
Et de conclure : « Les fragilités de tous les migrants et réfugiés qui traversent la Méditerranée – y compris les enfants accompagnés et non accompagnés, les victimes de la traite et les survivants de la torture – doivent être identifiées pour activer les mécanismes nationaux et internationaux de protection et d’accueil… ».