Le 3e contingent du service national des jeunes (SNJ) a été présenté au drapeau, ce jeudi 2 février 2023. Par cet acte, qui constitue une mise en œuvre d’une instruction du Président de la Transition, le colonel Goïta vient une fois de plus de prouver qu’il est un chef d’État pragmatique, attaché à la parole donnée.
3e contingent du SNJ Le président de la transition a lié l’acte à la parole. Au départ, beaucoup n’y croyaient pas et pensaient qu’il s’agissait de simples propos en l’air, venant d’un rêveur solitaire, qui aurait perdu les moyens de sa politique. Mais aujourd’hui, le résultat palpable est sous les yeux de tous. La 1re promotion de fonctionnaires, ayant bénéficié la formation militaire obligatoire, a été présentée ce jeudi 2 février 2023, au drapeau national, après avoir réussi avec brio leur session.
En mars 2022, le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, avait indiqué que la formation commune de base est désormais un passage obligé pour tous les nouveaux fonctionnaires, avant qu’ils ne rejoignent leurs lieux de déploiement dans le cadre de l’administration.
Il a fallu attendre juste six (6) mois pour voir cette instruction mise en exécution par les membres du gouvernement. En août 2022, cette 3e cohorte, constituée de fonctionnaires admis à la fonction publique de l’État et des Collectivités, a pris le départ pour leur lieu de formation, à Ségou, dans le camp de Bapho.
Cette initiative du chef suprême des armées se justifie par la volonté de mettre la jeunesse au cœur du développement et surtout de la politique sécuritaire du pays. Aussi vise-t-elle le renouveau de l’administration publique malienne. Ces recrus, à qui ont été enseigné non seulement des formations physiques, mais aussi et surtout civiques sur les valeurs intrinsèques de la République, comme la loyauté, la ponctualité, la régularité, le respect, le patriotisme, impulseront une nouvelle dynamique aux administrations publiques du Mali.
C’est d’ailleurs ce qu’a fait remarquer le président Goïta, à l’occasion de la cérémonie de présentation au drapeau de ces nouveaux recrus : « Je n’ai aucun doute que cette nouvelle génération de fonctionnaire saura se surpasser et impulser une nouvelle dynamique de performance dans notre administration publique ».
Ce service militaire obligatoire fait donc partie du vaste chantier de réformes dans lequel se sont engagées les autorités maliennes à leur arrivée au pouvoir. Il est notamment en droite ligne avec l’engagement du président Goïta à lutter contre la corruption, la délinquance financière et économique, l’enrichissement illicite et l’absentéisme dans les administrations publiques. C’est pourquoi il a exhorté les recrus à « préserver les acquis de la formation militaire, qui est la discipline, la ponctualité, la rigueur et surtout la loyauté ».
Le colonel Goïta fait partie d’une race rare de dirigeants en Afrique, voire au-delà, en raison de son attachement à la parole donnée. D’ailleurs le Premier ministre burkinabè en visite au Mali, du 31 janvier au 1er février 2023, a fait remarquer que le chef de l’État malien est « un héros de l’Afrique. » En effet, le chef suprême des armées maliennes, celui auquel les sages de Ségou ont octroyé le grade de Maréchal, se fait remarquer par sa vertu. Ce qui explique pourquoi, depuis son arrivée, il a réussi là où tous ses prédécesseurs ont échoué.
De la tenue des Assises nationales de la refondation jusqu’au démarrage de la mise en œuvre des recommandations de cette grande concertation des Maliens, nombreux sont ceux qui se sont arrêtés sur le trottoir pour attendre la suite. Mais bientôt la Commission de finalisation du projet de constitution mise en place débutera ses activités. Outre cela, le président Goïta, à travers la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures phares de relance économique et de protection sociale, a prouvé aux Maliens qu’il est animé d’un véritable amour pour son pays. C’est d’ailleurs ce qui traduit son renoncement aux 2/3 de son fonds de souveraineté pour le bien-être des Maliens les plus démunis.
Disons donc que le président Goïta est le modèle de dirigeant qu’il faut à tous les pays africains pour plus de souveraineté et par ricochet de développement.