Vendredi 25 mars 2022 s’est tenu à Accra un sommet extraordinaire de la CEDEAO. Au menu des échanges, il était question du cas malien, burkinabé et guinéen. Au sortir de ces échanges à huis-clos il n y a pas eu d’avancée majeure sur les sanctions imposées au Mali, en clair, c’est le statuquo.


Les chefs d’Etats de la CEDEAO ont réaffirmé leur attachement à la présentation d’un chronogramme acceptable entre les deux partis. Le grand absent et non des moindres était le colonel Assimi Goïta, ce dernier a décliner l’offre au profit de sa délégation ministérielle.

Cela n’a pas rencontré l’assentiment des chefs d’Etats ouest africains. Il s’est heurté à un refus catégorique, ensuite, il a tenu à s’exprimer par Visioconférence sans succès. Ce qui nous amène à poser la question si ce n’était pas une erreur politique. D’aucuns diront, c’est de bonne guerre au regard des lourdes sanctions prises à l’encontre du Mali. 

Est ce une raison suffisante ? 

Certains diront non selon un dicton « tout projet sur moi, sans moi est un projet contre moi « , autrement dit parler du problème malien sans un représentant du Mali ne peut être qu’un projet au détriment du Mali. On serait tenté de croire que l’acte du colonel Assimi Goïta a été une faute politique par rapport aux décisions prises.

Sa présence aurait pu faire bouger les lignes et trouvé une solution consensuel par rapport aux sanctions. Une leçon doit être tirer de ce acte contre productif pour les prochains sommets à venir. Le dialogue n’étant pas rompu entre l’espace sous régional et les autorités de la transition, on ose espérer qu’un compromis sera trouver entre les deux partis au bonheur des populations.

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