Le président malien Assimi GOÏTA (d) et son premier ministre Choguel MAÏGA

Au Mali, le gouvernement malien a approuvé le 13 septembre 2021 lors d’un conseil des ministres, le projet de loi de finances 2022.

A l’issue des travaux, il ressort que les prévisions de recettes sont de l’ordre de 2.130,721 milliards de F CFA contre 2.188,653 milliards dans la loi de finances rectifiée 2021, soit une diminution de 57,932 milliards de FCFA. Concernant les dépenses, elles se chiffrent pour 2022 en termes de crédits de paiement à 2.748,285 milliards contre 2.841,580 milliards de FCFA en 2021, soit une baisse de 93,295 milliards de F CFA.

Ainsi, le projet de loi de finances 2022 présente un déficit budgétaire global de 617,564 milliards, contre 652,967 milliards FCFA dans la loi de finances rectifiée 2021, soit une diminution de 5,42%.

« L’analyse de ce budget permet de comprendre que l’essentiel des efforts est consacré à l’amélioration des conditions de vie des Maliens », d’après le premier ministre Choguel Kokalla Maïga. Ajoutant que ce projet de loi des finances érige au rang des priorités la satisfaction des besoins des populations, à savoir l’amélioration de la situation sécuritaire, l’accès à une justice équitable, les réformes politiques et institutionnelles, le retour de l’administration dans les zones où elle est aujourd’hui absente.

Le chef du gouvernement malien a souligné la conformité du projet avec les normes de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Il est prévu un taux d’inflation de 2%, alors que la norme recommandée dans l’espace communautaire est de 3%.

Par ailleurs, l’encours de la dette est de 51,4%, nettement inférieure aux 70% recommandés. Cet écart, faut-il le souligner, représente une marge d’endettement assez importante. S’agissant de la pression fiscale, dont la norme est censée être de l’ordre de 20%, le Mali est à 15,5%.

Notons que le pays est presque en zone rouge en ce qui concerne le critère de la masse salariale en pourcentage des recettes fiscales. En la matière, le plafond fixé par l’UEMOA est 35%. Or, aujourd’hui avec les différents accords conclus avec les partenaires sociaux, le Mali est pratiquement à 48%.

Source: Financial Afrik

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