L’axe Congo/Oubangui est presque incontournable pour la République centrafricaine, enclavée au cœur de l’Afrique centrale.

Le gouvernement centrafricain vient de se doter de sa propre drague pour la rivière Oubangui, régulièrement ensablée. Jusqu’à présent, une drague basée au Congo-Brazzaville permettait un service commun d’entretien de la voie navigable. Mais cela restait insuffisant pour répondre à l’ensemble des besoins du pays.

Cette nouvelle drague est un véritable investissement pour le pays. Selon la primature, elle a coûté 1,670 milliard de francs CFA, soit environ 2,5 millions d’euros.

« La drague a été acquise pour deux objectifs : améliorer la station du captage d’eau de la Sodeca pour permettre vraiment une bonne distribution de l’eau potable dans la ville ; et améliorer les endroits où on a souvent des obstacles aux environs de Bangui », indique le ministre des Transports, Gontran Djono Ahaba.

Ces obstacles sur le cours d’eau diminuent les périodes de navigabilité. L’objectif principal est donc de relancer le commerce fluvial entre Pointe-Noire et Bangui.

« Aujourd’hui, pour nous, le transport par voie d’eau est une alternative qui est vraiment importante pour le pays. C’est vrai qu’on a le corridor Douala-Bangui qui pose souvent des difficultés. Donc pour nous, je pense que c’est un objectif qui est fixé par le gouvernement, par le président de la République pour essayer de booster l’économie. Ça permettra au pays d’améliorer les recettes et de contribuer aussi à la baisse des produits, matériels de construction et autres », ajoute le ministre.

Lors de la crise de la CPC, la rébellion avait coupé pendant plusieurs semaines la voie d’approvisionnement terrestre du Cameroun, créant à Bangui la rareté et l’explosion des prix de nombreux produits de première nécessité.

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