A l’occasion de la commémoration de la journée des martyrs (26 mars), l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema-PASJ), présidée par le Pr. Marimantia Diarra, a fait une déclaration dans laquelle elle invite les forces vives du pays à se mobiliser comme un seul homme pour assurer le bonheur de l’ensemble des Maliens et le développement économique et social du Mali. « L’Adéma-PASJ reconnaît que depuis le 26 mars 1991, le pays a fait des progrès remarquables. Cependant il reste beaucoup de défis à relever dont le retour à l’ordre constitutionnel après des réformes politiques consensuelles et l’organisation d’élections générales démocratiques crédibles, transparentes, inclusives et sécurisées sur l’ensemble du territoire national », révèle la déclaration du Parti ADEMA-PASJ.
26 mars 1991 – 26 mars 2023, le Mali célèbre le 32ème anniversaire de la Journée des martyrs. Ce 32ème anniversaire rappelle le souvenir de tous les fils du pays tués pour la quête du changement, l’instauration de la démocratie et du multipartisme intégral au Mali. La nation malienne, dans toutes ses composantes, doit honorer leur mémoire et faire en sorte que leur sacrifice ne soit jamais vain. A cette occasion, l’Adéma-PASJ a rendu hommage à tous ceux qui sont tombés sur le champ de la bataille pour l’avènement la démocratie au Mali. « Ces hommes et femmes de foi et d’engagement ont vaillamment milité jusqu’au sacrifice ultime.
Puisse Allah bénir nos actions pour honorer leur mémoire et leur combat pour la paix et la prospérité du Mali », a souligné le parti présidé par le Pr. Marimantia Diarra. Le parti Adéma-PASJ dit qu’il restera toujours engagé pour le triomphe des idéaux du 26 Mars et invite toutes les Forces vives du pays à se mobiliser comme un seul homme pour assurer le bonheur de l’ensemble des Maliens et le développement économique et social du Mali. « L’Adéma-PASI reconnaît que depuis le 26 mars 1991, le pays a fait des progrès remarquables.
Cependant, il reste beaucoup de défis à relever dont le retour à l’ordre constitutionnel après des réformes politiques consensuelles et l’organisation d’élections générales démocratiques crédibles, transparentes, inclusives et sécurisées sur l’ensemble du territoire national. C’est pourquoi, le parti lance un appel pressant à toutes les forces vives de la Nation pour accompagner les Autorités de la Transition dans le processus des réformes politiques engagées et l’organisation d’élections justes, transparentes, inclusives et acceptées de tous, en vue de continuer à honorer la mémoire des martyrs de mars 91 », indique la déclaration du parti ADEMA PASJ présidé par le Pr. Marimantia Diarra.
A noter que dans la journée du 26 mars 2023, le parti ADEMA-PASJ a organisé à son siège, à Bamako, une causerie-débat sur le thème «26 mars 1991-26 mars 3023 ; 32 ans de démocratie : acquis, défis et perspectives». Cette causerie-débat a été animée par le Pr. Ali Nouhoum DIALLO, ancien président de l’Assemble nationale du Mali, qui avait à ses côtés les anciens ministres, Moustaphe DICKO ; Adama Tiemoko DIARRA ; Yaya SANGARE. On notait la présence du président du bureau national des jeunes du parti ADEMA-PASJ, Mohamed Cherif COULIBALY ; de Mme Touré Rokiatou BAH ; ainsi que Tiébilé DRAME et Me Hamidou DIABATE du PARENA (Parti pour la renaissance nationale).
Au cours de cette causerie-débat, les jeunes ont été invités à prendre leurs responsabilités. En outre, il a été question du projet de constitution de la République du Mali initié par les autorités de la transition, de la violation de certaines libertés. « Hier à l’avant-garde de toutes les luttes pour l’instauration de la démocratie au Mali, aujourd’hui, l’Adema-PASJ et la quasi-totalité des acteurs du mouvement démocratique assistent passivement à la violation flagrante, incompréhensive et inadmissible des libertés pour lesquelles ils se sont battus de jour comme de nuit et souvent au prix de leur liberté et vie. Les militants notamment jeunes, s’interrogent si les acteurs de la démocratie ont démissionné face à des tentatives récurrentes de la restauration et les remises en cause perpétuelles des acquis démocratiques pourtant plausibles. Pire, certains acteurs de la démocratie sont ceux qui ont prêté le flanc à la déstabilisation des institutions démocratiquement élues. Quel contraste ! Qu’est-ce qui a changé ? Qu’est-ce qui n’a pas marché ? La démocratie a-t-elle échoué ? Les démocrates ont-ils failli ? », s’interroge le Président du Bureau National des Jeunes de l’ADEMA-PASJ, Mohamed Cherif COULIBALY.