Les velléités de déstabilisation contre le Mali se poursuivent. Le président français, qui continue de mâcher et d’avaler la quinine, n’a pas abandonné son projet macabre et funeste contre les militaires au pouvoir à Bamako. Selon nos informations, Macron n’a toujours pas digéré le désaveu et l’humiliation qu’il a subis depuis l’avènement des 5 colonels au pouvoir au Mali. Preuve que le président français ne dort toujours pas, c’est cette enquête en réseau ou bande organisée contre Assimi Goïta, Sadio Camara et Modibo Koné au sein de la grande muette. Cinglant désaveu et vraie déculottée pour l’Hexagone car les résultats des investigations ont douché Paris, capitale française, prise en flagrant délit d’initié. Mais la cabale contre leurs auteurs a été éventrée.
Aujourd’hui, Assimi et ses camarades sont convaincus que les rapines sont révolues, que la recolonisation est inacceptable et qu’eux, Colonels, ne sont pas des enfants de la colonisation enclins à se mettre à plat-ventre à la simple évocation de la métropole. La France a-t-elle perdu le Mali, et par-delà, la sous-région suite à la décision des autorités de notre voisin burkinabé de suivre l’ex-Soudan en chassant l’armée française des terres du Faso ? Une vraie chape de plomb pour l’Élysée.
Après les déboires du régime chancelant de feu-IBK et l’avènement de cadres irresponsables et immoraux, l’urgence exigeait un nouveau Mali. L’armée, qui est l’émanation du peuple, dépose le défunt président contraint à la démission. Le gouvernement éphémère du Général Bah N’Daw fut également démis et Macron évoque un “coup d’État dans coup d’État”.
Les manœuvres contre Bamako se multiplient cumulées aux extravagances et attitudes belliqueuses orchestrées depuis Paris. Les militaires tiennent bons et la France s’agace. Des sanctions de la CEDEAO tombent, mais vite levées car les initiateurs d’une telle incurie, étaient assis sur des marmites bouillantes, le hérisson dans le pantalon. C’est dans ce climat de chienlit que Paris ordonne des enquêtes sales contre les très sérieux Assimi et Camara ainsi que leur doublon Modibo Koné. Les résultats terrifient l’ancienne métropole et Macron presque “tombe en syncope”.
Il ressort des indiscrétions que Paris présente actuellement Assimi comme un archaïque moyenâgeux, imbibé dans les traditions, respectueux des mœurs, musulman pratiquant. L’Elysée s’agace du fait que l’enfant de Bamako a une connaissance innée sur l’armée, combattant aguerri et adoubé par ses camarades donc très difficile à déboulonner. Quant à Sadio Camara, il apparait, selon nos sources, comme le prototype nouveau du Malien qui brave la France au nom du souverainisme et de la liberté retrouvée, un homme aux probités morales irréprochables. Et que dire de Modibo Koné ? Sinon un porteur d’uniforme discret, sérieux et patriote. On aurait pu en citer d’autres… Voilà trois hommes que tout réunit. Quand une telle information a franchi le portail de l’Élysée, Macron est refroidi, réduit à sa plus simple expression. L’enquête poursuit que c’est pendant l’accalmie qu’il faut déraciner ces trois responsables militaires. Les attaques actuelles procèdent de cette situation. Donc Assimi est averti. Des informations en sourdine présentent Macron comme un revanchard insatiable avec comme seule finalité de faire chuter le régime « putschiste », selon lui et de décrocher au besoin Kati de Bamako.
Les dernières nouvelles qui ont écœuré l’homme blanc de l’Elysée résident au soutien inaltérable du peuple malien envers le président de la Transition, qu’il soit d’obédience civile ou militaire. La déclaration du ministre Abdoulaye Idrissa Maïga à la tribune des Nations unies arguant qu’il y a plusieurs Assimi au Mali ont fini de rendre vulnérables des adversaires qui prenaient pourtant nos militaires comme pusillanimes et bénis oui oui et qu’il suffisait seulement d’ingurgiter du miel dans leur bouche, donc les corrompre pour les saisir par la queue afin de les manipuler. Le plus grand malaise de la France actuellement est de savoir qui il faudra mettre même après la chute de l’actuel leader malien. Face à ce nœud cornélien, les militaires ne doivent pas jubiler, mais plutôt s’unir. Ce d’autant que l’adversaire en face n’est dangereux que lorsqu’il se sent menacé. Il peut observer une accalmie et mordre à pleines dents, simultanément. Mais aussi mortellement.