La République démocratique du Congo jouera le 3e et dernier tour de qualifications du Mondial au Qatar. Les Léopards ont remporté, dimanche 14 novembre, leur « finale » du 2e tour dans le groupe J contre le Bénin (2-0), dans un match marqué par un penalty qui fait débat. La RDC se classe première sur le fil.
Hector Cuper, sélectionneur de la RDC depuis six mois et un jour, a réussi sa mission initiale. Pour la première fois depuis 1974, la sélection nationale (encore nommée Zaïre à l’époque) va jouer le dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde. Les Congolais ont triomphé dans le sprint final du groupe J, dimanche au Stade des Martyrs. La première place, l’unique qualificative pour les barrages, revient à la RDC. Le Bénin, victime du jour des Léopards, hérite de la deuxième, la plus rageante, pour un point.
Un penalty contesté en début de rencontre
Les résultats des matches de la 5e et avant-dernière journée, le 11 novembre, avaient donné le ton de ce RDC-Bénin final : les locaux (8 points) devaient à tout prix l’emporter pour passer, tandis que les visiteurs (10 points) pouvaient se contenter d’un match nul pour garder la première place. À Kinshasa, la rencontre a vite pris un tournant défavorable pour les Béninois.
Sur un centre venu de la gauche, Khaled Adenon s’est retrouvé au contact avec Ben Malango dans la surface. L’arbitre gabonais, Éric Otogo-Castane, a vu une faute du défenseur sur l’attaquant. Malgré les protestations des Écureuils, il n’a pas changé d’avis et a validé le penalty accordé à la RDC. Dieumerci Mbokani ne s’est pas fait prier et l’a transformé malgré le plongeon du gardien Saturnin Allagbe (10e).
L’arbitre protégé par un cordon de sécurité
En seconde période, Ben Malango a inscrit le but du break à la 75e d’une tête piquée, libérant son équipe et anéantissant les derniers espoirs du Bénin. Au coup de sifflet final, les Léopards et leurs supporters – certains étaient présents en tribune malgré le huis clos – ont pu laisser éclater leur joie… et les Écureuils leur colère. Tendus, les Béninois sont venus protester auprès de M. Otogo-Castane, et un cordon de sécurité à dû être déployé autour du corps arbitral.
Source: RFI